Mascotte de LAEO France, je m'oppose aux tirs de mes cousins les loups !
Comme 80% des Français, je me mobilise avec les associations de CAP Loup
pour demander la fin des tirs.
« Stop aux tirs des loups »
C’est la pancarte déjà brandie par les personnalités suivantes, signataires du manifeste de CAP Loup :
Yann Arthus-Bertrand
(photographe), Jacques Perrin (cinéaste, comédien), Brigitte Bardot
(actrice), Hélène de Fougerolles (actrice), Guillaume Meurice
(humoriste), Aymeric Caron (journaliste, écrivain), Anne-Élisabeth
Blateau (actrice), Jeanne Mas (chanteuse), Res Turner (rappeur), Gilles
Lartigot (auteur), Julien Benhamou (photographe), Vincent Munier
(photographe), Mélodie Fontaine (comédienne), Marc Large (dessinateur),
Stone (chanteuse), Vivien Savage (chanteur), Jean-Michel Bertrand
(réalisateur), Fabrice Nicolino (journaliste), ainsi que par Noëlle Septier Saugout (présidente de LAEO), Sylvia Marcov (réalisatrice), Françoise Boublic (scénariste), Daniel Ichbiah (journaliste, auteur-compositeur) et toute l'équipe de LAEO France.
Il est temps que l’État entende que 80% des Français sont opposés aux
tirs des loups* ! Les associations réunies dans CAP Loup demandent
l’arrêt des abattages et la mise en place d’une vraie politique de
cohabitation entre les activités humaines et les loups. La biodiversité,
l’intérêt général et le respect de la vie animale ne doivent pas être
sacrifiés pour satisfaire des lobbies cynégétiques et agricoles qui
refusent d’évoluer !
* Sondage IFOP 2013 pour ASPAS & One Voice
Aidez-nous à empêcher ce massacre en demandant la fin des tirs de loups :
1/ Téléchargez et imprimez la pancarte « Stop aux tirs des loups » ou faites la vôtre
2/ Prenez une photo/Selfie avec la pancarte
3/ Postez la sur votre mur avec le #SOSloups en mode public
4/ Et envoyez-la en MP
sur la page FB de CAP Loup @collectif.cap.loup pour publication.
Profitez-en pour liker le post et la page de CAP loup
A partager sans modération sur les réseaux sociaux avec le #SOSloups
MERCI !
LE MANIFESTE
Stop aux tirs des loups
La
France veut continuer d’abattre ses loups, après en avoir déjà tué 38
en moins d’un an. Stoppons en urgence cette politique de tirs ! Plutôt
que de les tuer, apprenons à vivre avec les loups.
111 !
C’est le nombre de loups officiellement abattus par la France depuis
leur retour naturel en 1992. Comment est-ce possible, alors que l’espèce
est classée protégée en France et en Europe ? Notre pays est en
infraction avec les textes européens qu’elle a signés. Ces textes
permettent des tirs exceptionnellement, en cas de prédation sur le «
bétail », « lorsque tous les autres moyens ont été tentés pour l’éviter
». Mais en France, les tirs sont ordonnés massivement pour abattre
chaque année 12 à 15 % de sa petite population de loups. Estimée à moins
de 360 individus en 2017, celle-ci peine à croître suffisamment pour
assurer sa viabilité.
Pourquoi
cette chasse aux loups ? L’État tente d’obtenir une paix sociale : d’un
côté, la protection réglementaire de l’espèce permet aux éleveurs de
bénéficier de subventions spécifiques et d’indemnisations en cas de
prédation ; de l’autre, les tirs massifs ont pour but de contenter les
éleveurs et les chasseurs, sans aucune efficacité contre la prédation
des moutons : celle-ci continue car les éleveurs ne sont pas assez
incités à protéger leurs troupeaux.
Des
solutions existent. Plutôt que d’encourager les tirs, il faudrait revoir
le système de subvention-indemnisation des éleveurs et développer les
méthodes non létales pour empêcher les intrusions dans les troupeaux
domestiques. Mais l’État, soumis aux lobbies agricoles et cynégétiques,
refuse de les mettre en œuvre et préfère sacrifier des dizaines de
loups.
Il est
grand temps de changer complètement la façon de considérer notre
relation avec les loups, comme avec les autres animaux. Qui peut le plus
peut le moins : si nous parvenons à cohabiter avec les loups, nous
parviendrons à vivre avec les animaux en général ! Notre société en
pleine mutation vers une meilleure considération de la vie animale ne
supportera pas longtemps que ses gouvernants gèrent la vie à coups de
fusils.
Les responsables politiques doivent en tenir compte.