Crédit photo NoëlleS |
Ne serait-ce pas plutôt au mouton de se plaindre de ne pas avoir été suffisamment bien protégé ?
Il est en effet du devoir du berger d'enfermer son troupeau dans un enclos sécurisé. Il doit disposer de chiens de garde adéquats, comme les Patous (ou Montagne des Pyrénées) et la clôture devrait mesurer au minimum 1,20m de hauteur.
Qui plus est, le berger est indemnisé de 80 à 520 euros par tête en fonction du sexe et de l’âge du mouton. "Une somme supérieure à la valeur marchande des ovins", peut-on lire dans le site du
gouvernement.
En réalité, le loup n'a qu'une petite part de responsabilité concernant la mortalité accidentelle des animaux d'élevage : sur les 7,5 millions d'ovins que compte le cheptel français, seul 0,08% est victime du loup chaque année, soit 7 000 têtes. En comparaison, 400 000 moutons, selon France Nature Environnement, meurent de maladies, d'accidents dans les alpages, de la foudre.
Il est non seulement utile dans l'épanouissement de la biodiversité, mais comme tout être vivant, il doit être respecté pour ce qu'il est.
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