lundi 19 juillet 2021

Mobilisation citoyenne contre la maltraitance animale

Crédit photo NoëlleS
Face à l’inertie du Sénat, la Fondation Brigitte Bardot lance un grand mouvement citoyen afin d’imposer l'examen de la proposition de loi* contre la maltraitance animale.

Le 29 janvier 2021, l’Assemblée nationale a en effet adopté cette ambitieuse proposition de loi « visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale ». 

Le sort du texte est maintenant entre les mains du Sénat, mais aucune date n’a été retenue pour finaliser l'adoption de cette proposition de loi d'une importance capitale pour la protection animale.

Attendue par une majorité de Français, l’amélioration de la condition animale ne peut plus attendre. Cette proposition de loi déposée par les députés de la majorité LREM vise entre autres à renforcer les peines pour maltraitance envers les animaux, lutter contre les abandons, interdire l’exploitation d’animaux sauvages dans les cirques itinérants, proscrire les élevages de visons et condamner la détention des cétacés en captivité.

Courant mai, l’appel de 30 parlementaires et 43 ONG, à destination du gouvernement dans une lettre ouverte publiée dans les médias, est pour l’instant resté sans réponse. Malgré cette mobilisation collective, le gouvernement, qui s’est pourtant engagé à plusieurs reprises à accorder une meilleure protection aux animaux, ne semble pas enclin à inscrire le texte à l’ordre du jour du Sénat sur les semaines qui lui sont réservées.

Face à ce silence du Sénat et du Gouvernement, la Fondation Brigitte Bardot a décidé de saisir les moyens citoyens à sa disposition en lançant une pétition officielle sur le site du Sénat. Par le biais de cette pétition, nous demandons que la Conférence des Présidents du Sénat convienne d’une date pour l’examen de la proposition de loi, afin qu’elle puisse enfin être votée.

Si 100 000 signatures sont récoltées, les sénateurs devront se saisir de cette proposition de loi.

Cette pétition officielle est 100% sécurisée grâce à l'outil d'identification officiel France Connect. Il assure l'anonymat des signataires et la prise en compte de chaque voix.

Pour signer, cliquer ici.

 

*Proposition de loi contre la maltraitance animale

Le 29 janvier 2021, l'Assemblée nationale a adopté la Proposition de loi "visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale" (texte adopté n°558). Cette Proposition de loi, enregistrée au Sénat sous le n°326, doit faire l'objet d'une étude rapide dans le cadre de la procédure accélérée engagée. Toutefois, au 6 mai 2021, aucune inscription n'a été faite à l'agenda pour débattre de ce texte d'une grande importance, attendu par une majorité de Français comme en attestent plusieurs enquêtes d'instituts de sondages. 
 
Parmi les objectifs de cette PPL figurent : la lutte contre les abandons via un encadrement plus strict de la vente des animaux de compagnie (interdiction de la vente des chiens et chats en animaleries dès 2024) et un renforcement des peines en cas d’abandons, l’interdiction des manèges/carrousels à poneys dans les foires, la fin des animaux sauvages dans les cirques cinq ans après la promulgation de la loi, l’interdiction des spectacles de cétacés en delphinarium (dans un délai de 7 ans pour les dauphins, 2 ans pour les orques), la fin des spectacles itinérants d’ours et de loups, l’interdiction des élevages de visons pour la fourrure dans un délai de deux ans… Certains de ces engagements ayant fait l'objet préalablement d'annonces gouvernementales, en particulier dans le domaine des animaux sauvages captifs. 
 
Nous soussignés appelons les sénateurs (conférence des présidents) à inscrire, dans les plus brefs délais, la Proposition de loi n°326 "visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale"  
 
Christophe MARIE
Fondation Brigitte Bardot


vendredi 16 juillet 2021

Réforme radicale de la chasse

En France, la chasse tue chaque année 45 millions d’animaux sauvages libres ou issus d'élevages (dont 30 millions nés en liberté), sans compter les victimes « collatérales » humaines et animales

La chasse n'est ni un loisir ni un art de vivre!
Et ce n'est pas en remplaçant les termes «tuer» et «abattre» par ceux de « gérer », « prélever » ou « servir » que la pratique en est moins cruelle pour les animaux et moins nuisible pour la nature.

Il est temps qu'une activité si destructrice soit interdite. En attendant, voici 10 points pour réformer cette pratique:

  1. Indépendance de la police de la chasse ;
  2. Interdiction de chasser les espèces en mauvais état de conservation ;
  3. Interdiction de chasser en périodes de reproduction ;
  4. Interdiction des pièges tuants ;
  5. Fin des chasses dites « traditionnelles » (glu, tendelle, déterrage, etc…) ;
  6. Abolition de la vénerie sous terre pour toutes les espèces ;
  7. Abolition de la chasse à courre pour toutes les espèces ;
  8. Abolition de la chasse dans les espaces protégés (Parcs Nationaux, Réserves naturelles, réserves biologiques) ;
  9. 2 jours par semaine sans chasse ni piégeage (dont le dimanche) et l'intégralité des vacances scolaires ;
  10. Visite médicale annuelle obligatoire pour le permis de la chasse avec contrôle de la vue

    Nous, soussignés dont l'association LAEO, demandons aux côtés de l'association One Voice une réforme radicale de la chasse !


Amour de la nature ne rime pas avec destruction, dégradation et souffrance animale, mais avec respect et préservation.

Avec le soutien des personnalités:
Laurent Baheux - Photographe
Fabrice Nicolino - Journaliste
Laurence Parisot - Dirigeante d'Entreprise
Pierre Rigaux - Naturaliste
Franck Sorbier - Grand Couturier et Maître d'Art
Pierre Athanaze - Naturaliste et forestier
Yolaine de la Bigne - Journaliste et auteure
Vincent Munier - Photographe
Paul Watson - Activiste de la cause animale, capitaine de navire
Marc Giraud - Naturaliste et écrivain

 À ce jour, déjà plus de 315 000 signataires ont soutenus cette pétition destinée au Président de la République Emmanuel Macron. 

Pour signer, cliquer ici.