vendredi 2 décembre 2022

Bony au refuge de l'Arche

Depuis 2014, LAEO France contribue au sauvetage des animaux sauvages détenus dans les zoos d'Ukraine (lions, ours, loups) pour les placer dans des habitats décents, respectant leurs conditions de vie.

En 2019, LAEO se tourne vers le Refuge de l'Arche, le sanctuaire français spécialisé dans le sauvetage d'animaux exotiques abandonnés ou saisis, pour lui proposer d'accueillir des ours ukrainiens. Malheureusement, l'enclos des plantigrades qui héberge déjà deux ourses, Martha, Zoé et bientôt Bony, est au complet.

Après la rencontre avec le directeur du refuge, Yann Huchedé,  un lien se crée entre les deux associations. C'est la raison pour laquelle LAEO continue à soutenir le refuge de Château-Gontier, en Pays de la Loire.

L'HISTOIRE DE BONY

Après avoir été forcé durant dix ans à se produire en spectacle, Bony a été confié au Refuge de l'Arche. 

Il a quitté sa cage étroite en béton pour un lieu adapté à ses besoins, en pleine nature.

Dès son arrivée, il y a trois ans, il a été soigné pour des blessures dentaires.
Bien qu'il souffre toujours de stéréotypies (comportements répétitifs sans fonction apparente), symptômes de son traumatisme passé,
Bony profite à présent d'un environnement verdoyant et d'une retraite bien méritée.

Le Refuge de l'Arche qui, depuis sa création en 1968 par Christian Huchedé, a sauvé des milliers d'animaux (1260 en 2021), a besoin de notre soutien pour la prise en charge de leurs protégés. 

À titre d'exemple, l'alimentation, les soins et l'entretien de Bony reviennent à 3 500 € par mois en moyenne

Pour participer au sauvetage d'animaux sauvages maltraités, cliquer ici

Pour signer le manifeste en faveur de la cause animale, cliquer ici.

 MERCI DE VOTRE SOUTIEN !


   
 


Article de Noëlle Saugout
Membre de LAEO et des JNE

 
 
 


 









 






 



mercredi 12 octobre 2022

La vérité sur la chasse à courre


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La chasse à courre, à cor et à cri – également appelée vènerie – consiste à traquer, à l'aide d'une meute de chiens, un animal sauvage (lièvre, renard, sanglier, chevreuil, cerf...) jusqu'à épuisement avant de le « servir », c'est-à-dire le tuer à l'arme blanche. 

Le corps de l’animal est ensuite jeté aux chiens lors d'un rituel codifié, la curée.  Sa tête est conservée comme trophée, ses pattes coupées et offertes à des invités méritants. 

Les chasseurs gardent parfois quelques morceaux (selon l'état de l'animal). Chaque année, la France autorise ce divertissement, hérité de l’Ancien Régime, du 15 septembre au 31 mars selon l’article L. 424-4 du Code de l’environnement. Rappelons que la période du brame débute également à la mi-septembre. Pendant un mois, le cerf est particulièrement vulnérable : uniquement animé par la recherche d’une partenaire, il perd son instinct de fuite vis-à-vis de l’homme. À cet égard, 91 % des Français souhaitent que les animaux soient protégés de la chasse en période de reproduction (sondage Ipsos, 2021).

En matière de souffrance animale, le professeur Bateson – biologiste émérite, expert en zoologie et en éthologie, et membre de la prestigieuse Royal Society – établissait en 1997, à la demande du National Trust, un rapport sans appel.
En comparant les échantillons de sang d’un cerf élaphe abattu au fusil (la même espèce qu’en France) avec celui d’animaux morts durant une chasse à courre, on trouve une forte concentration de cortisol et des dégâts au niveau des globules blancs. Autrement dit, les animaux souffrent d'un énorme stress physiologique et psychologique au cours de la traque. Ces dommages sont même supérieurs à ceux d'animaux blessés par balle et mourant des jours plus tard. La poursuite par les chiens leur impose des contraintes allant au-delà même des limites normales supportées par leur espèce. Parmi les cerfs qui parviennent à échapper à la meute, beaucoup gardent des séquelles et certains meurent quelques heures plus tard d’une intoxication du sang.

Pour les grands animaux (cerfs et sangliers), la mise à mort se fait traditionnellement à la dague ou à l'épieu, afin d’offrir un combat physique entre le maître d’équipage et l'animal, digne des récits de chasse traditionnels du Moyen Âge. Les blessures infligées aux pattes symboliseraient le renoncement de la victime, agenouillée face à son bourreau, avant d’être mise à mort. Quant aux petits animaux (lièvres, chevreuils, renards et lapins) ils sont la plupart du temps massacrés par les chiens, égorgés ou déchiquetés, avant qu’un veneur (chasseur) n’ait le temps d’intervenir.

Pour arriver à leurs fins, les chasseurs ont recours à des chiens de chasse, triés et créancés (sélectionnés pour chasser un seul type de gibier) pour un rôle technique et précis. Éléments centraux de cette pratique, ils sont à ce titre considérés comme des outils. Lorsqu’ils ne sont pas en chasse (la plus grande partie du temps), ils vivent entassés en chenil. Les plus vieux ou les moins performants sont abandonnés à des chasseurs à tir ou tout simplement euthanasiés. Durant les traques, les chiens courent jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres, quasiment sans s’arrêter ni boire, avant d’être chargés dans une camionnette et ramenés au chenil. Il arrive très souvent que des chiens soient perdus ou abandonnés en forêt après une chasse, ils errent alors pendant plusieurs jours sur le bord des routes avant d’être, dans le meilleur des cas, ramassés par un habitant. En 2017, à Compiègne, un chien de meute est resté trois mois dans un quartier de la ville, nourri par les riverains, avant d’être récupéré. En chasse, les chiens sont en première ligne de tous les dangers : précipités dans les ronciers, traversant des rivières ou des étangs glacés, emmenés sur des routes fréquentées par des véhicules, ils sont forcés d'affronter les animaux traqués qui luttent pour leur survie, et nombreux sont estropiés, éventrés et tués par les sangliers et les cerfs. Chaque année, des chiens de meute, considérés comme de simples dégâts collatéraux, meurent sans même que la chasse ne s’arrête.

Quant aux chevaux, harnachés dans des vans, ils attendent des heures durant avant d’être lancés dans une longue course, le plus souvent sans échauffement. Ils s’efforcent de suivre le rythme saccadé de la traque, entre sprints et longs moments d’attente, stressés par la meute. Le samedi 24 novembre 2018 à Rambouillet, un cheval de 18 ans est mort d’un arrêt cardiaque en pleine chasse. Beaucoup meurent ainsi de « coup de sang ». Bon nombre de veneurs ne sont pas des cavaliers chevronnés. Ils apprennent juste les bases de l’équitation afin de pouvoir participer aux chasses. Leurs équipements sont inadaptés et brutaux : éperons trop enfoncés, coups de cravache multipliés, mors à effet de levier sévères, équipement mal ajusté, entraînements contraignants…

Cette chasse concerne une infime minorité des chasseurs de notre pays, la majorité d’entre eux y étant d'ailleurs opposée. On recense en France 400 équipages (10 000 pratiquants, 30 000 chiens et 7 000 chevaux) dans 70 départements. Ils réussissent une prise toutes les quatre chasses au cours des 18 000 journées où ils envahissent les campagnes. Cette pratique, qui n'a donc rien d'une « tradition populaire », ne peut même pas se prévaloir de servir à la « régulation des espèces ».

Au-delà des problèmes éthiques et des souffrances animales, la chasse à courre est par ailleurs une source d’incidents et d’insécurité, en forêt et dans les zones périurbaines voire même urbaines. En raison des accidents de la route, d’animaux poursuivis à travers les propriétés privées et jusque dans les centres-villes, des incivilités envers des promeneurs et d’animaux domestiques tués par des meutes, les frictions avec les citoyens ne cessent d'augmenter.
Les quelques arrêtés municipaux interdisant le passage des chasseurs en zone urbanisée sont souvent bafoués et l'ordre public troublé. La population accepte de moins en moins de telles pratiques et les oppositions avec les chasseurs sont de plus en plus récurrentes.

La chasse à courre est interdite dans de nombreux pays européens. Après l’Allemagne en 1952, la Belgique en 1995 et l’Écosse en 2002, l’Angleterre et le Pays de Galles ont interdit en 2005 la chasse à courre sur leur territoire. Notre pays est devenu le terrain de jeu des équipages de ces pays.

Plusieurs propositions de loi ont déjà été déposées à l'Assemblée nationale, toutes sensibilités confondues : en 2005 par l'Union pour un mouvement populaire (UMP), en 2013 par les membres du groupe écologiste ou en 2018 par la France insoumise. En 2017, une proposition de loi a également été déposée au Sénat sur ce même sujet. Pourtant, aucune avancée n'a été obtenue jusqu'ici.

Comme 77 % des Français, dont 71 % sont des ruraux (sondage Ifop, 2022), les signataires de cette pétition réclament l'interdiction totale et définitive de la chasse à courre, un loisir aujourd'hui dépassé, inutile et cruel, qui va à l'encontre de la reconnaissance scientifique des animaux comme êtres sensibles. Il s’agit là également de respecter la volonté d’une très large majorité de Français et donc d’assurer le bon fonctionnement de la démocratie.

Hélène Thouy
Avocate au Barreau de Bordeaux et femme politique


lundi 1 août 2022

Le loup et le berger

Crédit photo NoëlleS
Il n'est pas rare d'entendre des bergers se plaindre qu'un loup leur a soustrait un mouton.
Ne serait-ce pas plutôt au mouton de se plaindre de ne pas avoir été suffisamment bien protégé ?

Il est en effet du devoir du berger d'enfermer son troupeau dans un enclos sécurisé. Il doit disposer de chiens de garde adéquats, comme les Patous (ou Montagne des Pyrénées) et la clôture devrait mesurer au minimum 1,20m de hauteur.

Qui plus est, le berger est indemnisé de 80 à 520 euros par tête en fonction du sexe et de l’âge du mouton. "Une somme supérieure à la valeur marchande des ovins", peut-on lire dans le site du gouvernement.

En réalité, le loup n'a qu'une petite part de responsabilité concernant la mortalité accidentelle des animaux d'élevage : sur les 7,5 millions d'ovins que compte le cheptel français, seul 0,08% est victime du loup chaque année, soit 7 000 têtes. En comparaison, 400 000 moutons, selon France Nature Environnement, meurent de maladies, d'accidents dans les alpages, de la foudre.

De plus, sachant que la moitié des moutons français finissent dans le circuit de l'équarrissage et que 5 millions sont tués chaque année, dont plus de 80 % sont des agneaux de moins d'un an, l'objectif de l'éleveur est in fine, la mise à mort de ses bêtes.

" Si la prédation fait partie du cycle de la vie, ce que l'humain fait subir aux animaux pour le simple plaisir de ses papilles gustatives est aberrant, immoral et monstrueux," affirme Stéphanie Noël, co-fondatrice du Sanctuaire La Garie.
 
En conclusion, le loup n'est en aucun cas la bête noire du berger. Cette espèce, protégée par la Convention de Berne, a toute sa place dans le paysage de France. 

Il est non seulement utile dans l'épanouissement de la biodiversité, mais comme tout être vivant, il doit être respecté pour ce qu'il est.


Article de Noëlle Septier-Saugout
Fondatrice de LAEO France
Membre des JNE et de CAP Loup


vendredi 8 juillet 2022

Sanctuaire La Garie


Situé à Saint-Laurent, entre Toulouse et le parc national des Pyrénées, le sanctuaire La Garie est un refuge pour les animaux de ferme rescapés.

Créé en 2017 par Stéphanie Noël, ex-comédienne et présidente de l'association Le Geste de La Garie, ce domaine de 55 hectares dispose d'une ferme rénovée  où les animaux recueillis vivent en toute tranquillité.

 

Le sanctuaire a, entre autres objectifs, la sensibilisation à la cause animale. Si celle des animaux de compagnie s'est généralisée, il n'en est pas de même pour les animaux d'élevage dont les conditions de vie sont pourtant inadmissibles. 

Même si les éleveurs respectent leurs bêtes, ils les conduisent à l'abattoir.

" Notre consommation de viande, que l'on pense à tort être impérative pour nos besoins en protéines et autres éléments essentiels, nécessite que l'on maintienne en permanence 20 animaux en élevage pour chaque citoyen. En  France, on tue tous les ans plus d’un milliard de poules, de vaches, de cochons, de canards ", explique l'association Le Geste de La Garie.

N'étant pas subventionné, le sanctuaire est financé par ses fondateurs et par l'activité de l'écolodge

Pour les aider, il est possible de parrainer l'un des 70 animaux présents (gallinacés, ovins, bovins, félins, etc) ou de devenir bénévole.

 

LAEO et le sanctuaire La Garie unis dans un même objectif :

le respect de l'animal, de son bien-être et de son droit à la vie.

 

Article de Noëlle Septier-Saugout
Fondatrice de LAEO France
Membre des JNE

samedi 25 juin 2022

Stop à l'abandon


Fripouille et Marcel (adoptés dans un refuge)


N'achetez pas, adoptez !

 

Voilà la devise qu'il faut intégrer à cette Journée internationale contre l'abandon des animaux de compagnie.

Célébrée le dernier week-end de juin, juste avant les grands départs en vacances, elle a pour objectif d'alerter le grand public et les institutions dans l'espoir d'éradiquer ce problème.

Chaque année, plus de 100 000 animaux sont abandonnés, dont 60 % l'été.

Au quotidien, près de 300 associations de défense animale se mobilisent afin de recueillir les laissés pour compte et leur trouver une famille d'accueil.

 Aujourd’hui, plus que jamais, mobilisez-vous à nos côtés contre ce fléau.
Contribuez à nos actions via HelloAsso.
 

Avec LAEO, dites STOP À L'ABANDON.


 

 
 

jeudi 23 juin 2022

Recensement des hérissons

Le hérisson est un animal que l'on peut fréquemment rencontrer dans les jardins des particuliers, au même titre que les pies, les renards ou les blaireaux.

Ces animaux sauvages, par opposition à l'animal domestique ou apprivoisé, élevé ou modifié par les humains, viennent parfois trouver refuge chez nous. 

C'est la raison pour laquelle il est important de laisser des ouvertures dans les clôtures afin qu'ils puissent passer d'un endroit à l'autre.

Bien que cela soit très tentant de les nourrir (c'est tellement mignon de les voir manger les croquettes du chat), il faut éviter de le faire régulièrement. Cela les rendrait dépendants et leur empêcherait d'aller chercher eux-mêmes leur nourriture. 

Il est important en revanche de leur laisser des coins sauvages dans le jardin pour qu'ils puissent hiberner, comme par exemple un tas de feuilles sèches et de petits bois sous lesquels ils peuvent s'abriter.

Mis en danger par les routes, la fragmentation des habitats, les pesticides, les pratiques agricoles intensives et la monoculture, cet animal est protégé dans toute la Communauté Européenne (arrêté du 17 avril 1981 et du 23 avril 2007).  Il est donc interdit d’en prélever et d’en détenir.

Pour contribuer à la protection du hérisson, il est possible de participer à la campagne de recensement du hérisson de la FNE (France Nature Environnement).


Noëlle Septier-Saugout

Fondatrice de LAEO France

Membre des JNE



jeudi 14 avril 2022

Elephant haven

 


Elephant Haven, la maison de retraite pour éléphants, créée en 2016 par deux Hollandais, est installée en France, dans la région de Nouvelle Aquitaine (Limousin), en Haute Vienne. 

 POURQUOI " ELEPHANT HAVEN " ?

  • De plus en plus de pays européens interdisent les animaux sauvages dans les cirques. Il était donc urgent de créer un sanctuaire pour assurer aux éléphants un endroit où prendre leur retraite.

  • Avec plus d’une centaine d’éléphants dans les cirques à travers l’Europe, il n'est pas toujours possible de les ramener dans leur pays d'origine. En revanche, il est possible de leur créer un havre de paix.

  • La mission d'EHEES (Elephant Haven European Elephant Sanctuary)  est d'offrir aux éléphants un lieu de vie, de les resocialiser et les réhabiliter. Le sanctuaire souhaite développer des programmes informatifs sur les éléphants et leur comportement, ainsi que des programmes éducatifs sur la nature et le respect à l'environnement.

     

    LES PRINCIPES D'ELEPHANT HAVEN SONT :

    • le respect pour les animaux, les humains et la nature.

    • donner aux éléphants espace et tranquillité

    • aucun moyen de contrainte ne sera utilisé et les éléphants ne seront pas enchaînés

    • l'interaction entre les soigneurs et les éléphants est basée sur le principe du “protected contact”, n'utilisant que des méthodes d'entraînement positives

    • Elephant Haven ne pratiquera pas la reproduction de leurs protégés

    • une approche durable et "verte" est une priorité pour protéger l'environnement et la nature

    • bénévoles et visiteurs pourront observer les éléphants, mais ne seront pas en contact direct avec eux

    • 1 étable pour 3 éléphants,

      Clôture de 7 Hectares dont 4 hectares pour les éléphants

    Journal de Gandhi, la première retraitée, arrivée le 14 octobre 2021

    Gandhi a une personnalité unique et complexe, mais c'est une éléphante douce et gentille. Cela faisait plus de 20 ans qu'elle vivait dans sa demeure précédente, et elle a beaucoup d'endroits à explorer avant de bien connaître sa nouvelle maison. Parfois, elle le fait par petites étapes, parfois en une fois. 

    Certains jours, son arthrose et ses abcès lui posent plus de problèmes.
    Le matin, après un contrôle médical de routine qu'elle semble beaucoup apprécier, Gandhi somnole dans l'un des boxes de sable. Elle aime quand le soleil brille. Après avoir somnolé, elle choisit souvent de sortir. La plupart du temps, elle est très confiante et reste dehors pendant de longues périodes, mais parfois elle semble préférer un peu plus l'intérieur, le familier.

    Elle apprend vite et aime se faire entendre d'une manière ou d'une autre, mais elle a parfois besoin d'être rassurée. Certains jours, un nouveau son, une branche qui la touche inopinément, un objet, ou même Woody, le chat qui passe par là, suffisent à la déstabiliser.

    Gandhi peut être malicieuse et asperger quelqu'un d'eau, par exemple... ou dérober quelque chose.

    "Nous l'aimons profondément et serons là pour l’accompagner à chaque pas de taille d’éléphant. Nous espérons que notre amour et nos soins l'aideront à surmonter ses problèmes de santé et lui apporteront encore de nombreuses années pour profiter confortablement de sa retraite à EHEES. En attendant, nous travaillons en coulisse pour lui trouver une amie éléphante", concluent Sofie et Tony, les fondateurs. "Nos portes sont ouvertes à toutes les institutions zoologiques, aux cirques et aux propriétaires privés qui souhaitent découvrir une nouvelle possibilité de placer leur(s) éléphant(s) à EHEES pour leur retraite." 

    "Nous avons appris hier que Dehli, une deuxième éléphante, viendra tenir compagnie à Gandhi d'ici quelques mois", annonce Noëlle Saugout, la fondatrice de LAEO, "et nous espérons que d'autres retraités auront la chance de se joindre à elles."

    Pour parrainer Gandhi, cliquer ici

     

     LAEO France est l'un des partenaires d'EHEES depuis les premiers jours de son existence

    Sofie Goetghebeur et Tony Verhulst, fondateurs de Elephant Haven

     


jeudi 24 mars 2022

Pour des cosmétiques sans cruauté

S'ENGAGER EN FAVEUR D'UNE EUROPE 

SANS EXPÉRIMENTATION ANIMALE

Depuis sa création en 2005, l'association LAEO France se mobilise sans relâche pour l'élimination de toute expérimentation animale dans la recherche scientifique, et pour l'utilisation de méthodes alternatives, plus fiables et plus éthiques. Déjà,  en 2011, nous soutenions l'ICE "Stop Vivisection" jusqu'à ce qu'elle atteigne le million de signatures (1 173 130 très précisément) exigé pour être examinée par la Commission européenne.

Concernant les produits cosmétiques, l'expérimentation sur les animaux a été interdite en 2009 et l’interdiction de vendre des produits et ingrédients cosmétiques testés a été pleinement mise en œuvre en mars 2013.
En dépit des interdictions, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), soutenue par la Commission européenne et la chambre de recours de l’ECHA, exige de nouveaux tests sur les animaux pour les produits chimiques employés comme ingrédients cosmétiques dans le cadre du Règlement sur l’Enregistrement, l’Évaluation, l’Autorisation et la Restriction des produits chimiques (REACH).  

"Avec l’interdiction, par l’Union Européenne d’expérimenter les produits cosmétiques sur les animaux, c’était la promesse d’une Europe dans laquelle les animaux ne souffrent plus, ni ne meurent, pour des cosmétiques. Cette promesse n’a pas été tenue. Les autorités exigent toujours des expérimentations animales pour des ingrédients utilisés dans les cosmétiques, ce qui va à l’encontre des attentes et des souhaits du public et de l’intention des législateurs", expliquent les organisateurs, représentés par Sabrina Engel de l'association PETA.

C'est la raison pour laquelle, en août 2021, l'Initiative citoyenne européenne (ICE) "Pour des cosmétiques sans cruauté", a vu le jour.

Objectifs

1. La Commission européenne doit renforcer l’interdiction de l’expérimentation animale pour les cosmétiques et favoriser la transition vers une évaluation de la sécurité des produits sans expérimentation animale, en engageant une modification législative pour assurer la protection des consommateurs, des travailleurs et de l’environnement envers tous les ingrédients cosmétiques sans que ces derniers soient testés sur des animaux.

2. Réformer la réglementation de l’UE relative aux produits chimiques en garantissant la protection de la santé humaine et de l’environnement, en gérant les produits chimiques sans ajouter de nouvelles exigences en matière d’expérimentation animale.

3. Moderniser la science dans l’UE en s'’engageant en faveur d’une proposition législative établissant une feuille de route pour l’élimination progressive de toutes les expérimentations animales dans l’UE avant la fin de la législature actuelle.

Même si la France a dépassé son quota de signatures (102,54 %), il faut continuer à signer pour montrer que les Français sont sensibles à cette cause et, surtout, pour atteindre le million de signatures nécessaires à la validation de cette Initiative citoyenne européenne (ICE).

Pour voir la vidéo L'illusion médicale qui vous éclairera sur la non pertinence de l'expérimentation animale et qui propose des méthodes alternatives, cliquer ici.

Pour signer l'ICE, cliquer ici puis sur le rectangle (à droite du logo) : soutenir cette initiative sans oublier la pétition d'Antidote-Europe demandant une enquête parlementaire afin de changer les lois.

MERCI POUR NOS AMIS LES ANIMAUX !




Par Noëlle Septier-Saugout
Fondatrice de LAEO France
Membre des JNE

 



jeudi 24 février 2022

Sauvetage des blaireaux

Noëlle Saugout et Virginie Boyaval avec  la mascotte de Meles
Depuis plusieurs années, Virginie Boyaval se consacre au sauvetage de son animal favori : le blaireau.

Il y a 20 ans, elle trouve sur le bord de la route une blairelle blessée et tente de la sauver.

Elle se rend compte que cette espèce mal connue souffre de préjugés et qu'elle est victime d'une chasse inutile car ces animaux ne sont pas comestibles.

 Elle crée Meles, une association qui a pour objectif d'étudier ces mustélidés et de les soigner. 

Elle obtient son certificat de capacité qui lui permet d'ouvrir un refuge et de recueillir non seulement cette espèce, mais également d'autres mammifères sauvages (hérissons, belettes, chevreuils, écureuils, martres, putois, etc.)

Elle filme plusieurs familles de blaireaux dans la forêt de Compiègne. Grâce à ses documentaires, elle sillonne la France pour faire connaître cette espèce et sensibiliser aussi bien les adultes que les enfants. 

Ses études réalisées sur l'impact de la mortalité routière ainsi que sur la cohabitation des espèces animales dans le terrier des blaireaux, comme les chauve-souris et même les renards, sont d'une grande utilité pour la préservation de la nature.

COMMENT AGIR POUR LA SAUVEGARDE DES BLAIREAUX ?

Il arrive souvent de voir des blaireaux gisant au bord des routes. Sachant qu'entre le mois de janvier et début mai, c'est la période des naissances - avec un pic vers le 15 février - il est très important de connaître le sexe de l'animal car, si c'est une femelle allaitante, il peut y avoir des blaireautins orphelins aux alentours.
 
Voici un schéma pour reconnaître le sexe :
la femelle a 3 orifices rapprochés bien visibles sous la queue (poche de la glande subcaudale, anus et vulve) alors que le mâle n'a que les 2 premiers. 
Pour la femelle allaitante, certaines mamelles seront plus grosses que d'autres, sans poils autour, et en les pressant, il peut sortir du lait. 
 
En cas de présence de blaireautins, prévenir d'urgence le centre de sauvetage de la faune sauvage le plus proche car, seuls, ils ne survivraient pas.
 
Virginie Boyaval donnera une conférence le jeudi 24 mars à 18h30 à Blois et le vendredi 25 mars à 20h30 à Nior.
 
 Article écrit par Noëlle Saugout (LAEO ) suite à la conférence de Virginie Boyaval (MELES) le 26 octobre 2021 au centre GEODOMIA.

Contact : virginie.boyaval@gmail.com
06 24 94 35 09 




jeudi 6 janvier 2022

Loi sur la maltraitance animale

Le 18 novembre 2021, le Parlement a adopté une loi "visant à lutter contre la maltraitance animale et conforter le lien entre les animaux et les hommes".

Après des années de travail et de campagne de sensibilisation, les députés et sénateurs se sont mis d'accord sur ces termes. 

Voici les points essentiels de ce texte :

1) la reproduction des animaux sauvages dans les cirques et la fin de leur exploitation d'ici 7 ans, période permettant d'organiser leur accueil dans des refuges adaptés.

2) l'interdiction des spectacles de cétacés ainsi que leur reproduction en bassin dans un délai de 5 ans.

3) la fin immédiate des élevages de visons et autres espèces non domestiques élevées spécifiquement pour leur fourrure.

4) L'interdiction de vente de chats et de chiens en animalerie dès 2024 et l'interdiction immédiate d'exposer ces animaux en vitrine.

5) L'interdiction des manèges à poneys, ainsi que la vente en ligne d'animaux par des particuliers.

6) La fin des montreurs d'ours et de loups.

7) Le renforcement des peines et des condamnations pour actes de cruauté, jusqu'à 5 ans de prison et 75 000 euros d'amende.

Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour le bien-être des animaux et nous devons continuer à interpeller les élus sur les "traditions" comme le foie gras, la corrida et la chasse à courre, sans parler de l'horreur de l'abattage, rituel ou pas.

Cette année, LAEO sera encore sur le pont pour dire NON à toute possibilité de maltraitance animale.
Nous comptons sur vous pour nous aider à obtenir des résultats concrets dans ce domaine et nous vous souhaitons une