mardi 1 octobre 2024

Chasse en captivité des lions

 

Ou comment la chasse en enclos détruit une espèce


Le lion d'Afrique (Panthera leo) est connu à juste titre comme le « roi des animaux ». Pesant plus de 200 kg, il est suffisamment fort pour tuer de grosses proies. Il y a 2 000 ans, plus d'un million de lions parcouraient la Terre, la plupart en Afrique.

Dans les années 1940, la population de lions est tombée à 450 000 individus et n’a cessé de décroître. En 2016, leur nombre était estimé à 35 000, dont 3 500 en Afrique du Sud.

Dans de nombreux cas, les scientifiques attribuent cette diminution à l'étalement urbain qui entraîne la perte de leur habitat. Les lions souffrent également de tuberculose et sont sujets à la contracter. Des tests indiquent que la moitié des lions du parc national Kruger (Afrique du Sud) en sont atteints.


Le commerce cruel de la chasse en enclos

En Afrique du Sud, il existe 300 « fermes à lions » détenant environ 10 000 lions en captivité, en attente d'être donnés en pâture aux touristes.

Enfermés dans des enclos, les lions n’ont aucune possibilité d’échapper aux chasseurs. Les animaux, souvent drogués, sont attirés avec des appâts et le chasseur se contente de tirer. L'espèce étant déjà en déclin, ce commerce menace le patrimoine génétique des lions car ils sont élevés de manière intensive pour fournir plus de félins aux pseudo-chasseurs. Cela comprend souvent la consanguinité qui conduit à des malformations génétiques.

La situation est aggravée par une alimentation inadéquate et le confinement de nombreux animaux dans de petits enclos. En d’autres termes, cette entreprise est conçue pour en tirer un maximum de profits, mais les lions souffrent des conditions de détention, d’une vie contre nature et d’une mort prématurée. C’est un exemple criant de cruauté envers les animaux.

L’histoire commence lorsque, âgé de six semaines, le lionceau est séparé de sa mère pour être élevé au biberon. Cela se fait généralement dans un établissement qui emploie des étudiants étrangers en stage qui pensent élever des lionceaux rejetés par leur mère pour ensuite les relâcher dans la nature. Ces lions ne peuvent jamais être relâchés car, ne connaissant pas les techniques de chasse, ils ne peuvent pas survivre seuls. Il est également dangereux de les relâcher car leur relation contre nature avec les humains les pousseront à revenir vers eux pour être nourris. Si ce n’est pas le cas, leur instinct de prédateurs se réveillera et ils pourront attaquer, voire tuer.

Lorsque le lionceau commence à grandir, ces organismes font payer les touristes pour passer du temps avec eux et les caresser. Cependant, une fois devenus adultes et dangereux, ils sont vendus à des sociétés pour être abattus lors de la chasse en enclos. Ne possédant pas de cicatrices comme leurs cousins ​​sauvages, ces lions sont considérés comme de beaux trophées.

Les interactions avec ces animaux n'ont aucune valeur de conservation. C’est pour cette raison que les élevages de lions pour la « chasse en boîte » sont discrédités dans le monde entier, et les demandes de leur fermeture ne cessent de croître.

Autres menaces

La vente d’os de lion est un commerce en expansion. Les lions, dont les chasseurs ne veulent pas comme trophées, sont tués et leurs os récupérés. Leurs os, très similaires à ceux des tigres, sont utilisés dans la médecine traditionnelle chinoise et dans le vin de riz, tandis que leurs dents et leurs griffes sont utilisées en bijouterie.

Les solutions d'Écologie Coopérative

  « Nous sommes tous responsables de notre famille, de nos amis et de notre travail, mais la vie ne se résume pas qu’à ça. Nous devons remettre la nature au centre de notre existence et comprendre que cela n’est pas un idéal noble, mais un élément essentiel à notre vie. » Dr Lawrence Anthony, fondateur de LAEO.

Consciemment ou non, chaque être vivant essaie de se préserver et d’améliorer ses conditions de vie afin de perdurer. Comme aucun individu ou espèce ne peut survivre sans la coopération d’autres individus ou espèces, mieux nous protégerons la planète, meilleur sera notre potentiel de survie. C'est ce que nous appelons « l’écologie coopérative™ ».

Il s’agit d’un phénomène naturel : si les animaux, les plantes et tout ce qui nous entoure sont en bonne santé, nous ne nous en porterons que mieux. Lorsqu’un impact négatif affecte notre environnement, il est important de comprendre ce qui arrive pour agir. C'est la raison pour laquelle nous souhaitons sensibiliser à l’un des problèmes majeurs affectant une espèce en voie d’extinction : la chasse au lion en enclos.

Voici donc quelques solutions pour mettre fin à l’élevage de lions en captivité :

Ne soutenez jamais un établissement qui élève à la main des lionceaux ou qui autorise les caresses ou les selfies avec ces créatures, à moins qu'il ne s'agisse d'un véritable sanctuaire ou d'un centre de réadaptation ;

– Ne soutenez jamais une expérience de promenade avec des lions : ces animaux sont souvent dressés par leurs gardiens avec violence et sont condamnés à une vie de captivité inutile ;

– Ne soutenez jamais une expérience qui consiste à monter ou à s'asseoir sur des animaux sauvages : des moyens extraordinaires sont utilisés pour apprivoiser les animaux et, encore une fois, ils passent toute leur vie à travailler en captivité jusqu'à ce qu'on estime qu’ils ne sont plus utiles et qu’ils soient tués ;

– Aidez les enfants à prendre conscience et à aimer la nature et la faune sauvage ;

Devenez un ambassadeur d’Écologie Coopérative.


L'ambassadeur d’Écologie Coopérative

Un ambassadeur d’Écologie Coopérative est une personne qui donne le bon exemple en appliquant les principes d’écologie coopérative dans sa propre vie et qui présente ce concept aux autres en les encourageant à les appliquer et à en apprendre davantage.

Le meilleur moyen de faire comprendre une idée est de donner soi-même le bon exemple.

En devenant ambassadeur d’Écologie Coopérative, vous rejoignez une équipe gagnante qui œuvre pour la sauvegarde de l’environnement et pour un avenir durable.

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